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Bien que peu de recherches aient trait à laffectivité dans le vieillissement, à cause peut-être de la difficulté de contrôle des variables associés aux changements, dans lâge avancé, des capacités sensorielles, motrices, somatiques, du contexte socio-économique, il y a des résultats qui concernent, lémotion et la sensation de bien-être.
Lémotion
Une émotion implique des réactions physiologiques, le comportement expressif et le sentiment subjectif.
Désinvestir le monde social est adaptatif sur le plan émotionnel, il permet une préparation symbolique à la mort (théorie du désengagement) Les émotions deviennent avec lâge de plus en plus intégrées aux processus cognitifs et croissent, les sujets âgés allouant davantage leurs ressources cognitives au traitement des informations émotionnelles.
Daprès L.L. Carstensen, une théorie dite de la sélectivité socio-émotionnelle explique les mécanismes liés aux changements développementaux dans le comportement social. Limportance accordée aux trois buts qui motivent les contacts sociaux (la recherche dinformation, le développement, et la régulation des émotions), serait liée à lâge. Lâgé accorde moins dimportance à la valeur informationnelle dun contact social quà la régulation de ses émotions et il privilégie par ailleurs le contact existant.
La sensation de bien-être
Ladaptation à la vieillesse peut être vue de façon pessimiste par la réduction des rôles sociaux du fait dun désengagement entre la société et la personne âgée ou bien de façon positive par lengagement actif dans de nouveaux rôles et activités.
Le bien-être peut être défini de trois manières :
Du point de vue social, le standard est représenté par autrui. Les contacts sociaux formels (dans les associations) et informels (amis) sont liés au sentiment de bien-être, et les personnes âgées vivent mieux leur relation sociale avec leurs amis (réciprocité, projets communs) quavec la famille ; le sentiment de bien-être est augmenté si la personne a le sentiment dun partage mutuel ou bien quand elle reçoit le support émotionnel dun proche.
Le bien-être suppose davantage quune bonne santé, la sécurité financière et un soutien social, les gens heureux sont ceux qui ont trouvé un sens et un but à leur vie. La raison de vivre est étroitement liée à loptimisme et à la faculté de surmonter les difficultés. Comme la écrit le philosophe Friedrich Nietzsche, celui qui a une raison de vivre peut supporter presque nimporte quelles conditions de vie. Il est logique, par conséquent, que les aînés et les gens qui sintéressent à leur bien-être se préoccupent autant de la notion subjective du sens de la vie que de ses aspects matériels et sociaux. Les façons de donner un sens à la vie varient selon les individus ; les relations humaines, le travail, les objectifs individuels et les causes sociales sont autant de sources typiques qui, dans le quotidien, donnent un sens à la vie. De façon générale, les gens qui ont une vie spirituelle sont très sensibles au sens de la vie; leur réflexion peut sarticuler sur des valeurs ou des buts personnels où ils peuvent envisager le "sens de la vie" sous un angle philosophique ou théologique.
Sens
de la vie et pratique religieuse; cest lespoir face
à la mort, la consolation et la force dans les moments
difficiles, un guide de conduite dans la vie de tous les jours.
Les besoins spirituels des aînés sont souvent frustrés dans
une société de plus en plus multiculturelle et profane ;
les membres de la famille et les fournisseurs de services qui
nont pas toujours les mêmes valeurs, évitent parfois de
discuter de préoccupations dordre religieux ou
mésestiment limportance des pratiques religieuses et des
offices religieux pour les aînés. Le 3e âge est la
période la plus propice pour lexpression dun amour
désintéressé du prochain et à lacquisition de la
tolérance de la sérénité et de la sagesse.
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