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CONCLUSION

La mémoire de travail est au centre du phénomène de l’acquisition, et la personne âgée n’a plus les mêmes besoins que le jeune sujet ; néanmoins, dans un environnement sans cesse modifié sans qu’il soit tenu compte de leurs désirs, avec des technologies qui accélèrent le changement (internet et nouvelles technologies de l’information) ou des procédures monétaires nouvelles (changement Franc/Euro, carte bancaire de paiement), les personnes âgées doit s’adapter et mémoriser les facteurs qui leur permettent de vivre ces changements.

La baisse des capacités mnésiques n’est pas une conséquence en quelque sorte "normale" du vieillissement. Il est parfaitement naturel de vieillir, pas d’être diminué. Chez une personne en bonne santé, cette étape de la vie ne doit pourtant pas être synonyme de déclin. Le grand âge n’est pas inévitablement accompagné d’une altération de la mémoire, de la compréhension, de la capacité d’apprentissage, du langage et du jugement ainsi que de la faculté de réflexion et de calcul. Si des troubles de ce type apparaissent, ils doivent être signalés au médecin traitant. Le malade risque de ne pas le faire lui-même, précisément parce qu’il ne mesure pas l’importance de son handicap.

L’environnement relationnel est déterminant chez la personne âgée ; un réseau social dense réduit l’incidence de la démence. C’est une donnée primordiale en terme de prévention et de santé publique.

Des régions de France sont plus impliquées que d’autres dans le développement des consultations et ateliers mémoire ; ces outils sont indéniablement en faveur du maintien de l’autonomie de l’âgé.

La géragogie, concept développé par le Professeur Richard, doit être mobilisatrice des énergies et du développement des actions pour une place, non pas réservée, mais participative des sujets âgés au sein de la société.

La mémoire n’a pas besoin d’être sur entraînée, il est surtout nécessaire de l’alimenter et de la faciliter en conservant le contact avec le monde environnant et grâce à de simples outils mnésiques.

Enfin, il ne faudrait pas que le succès croissant des programmes d’intervention en faveur des aptitudes cognitives des âgés contribue à masquer le problème prioritaire qui est celui de la place de la personne âgée dans notre société.

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